Perspectivia
Lettre1876_12
Date1876-08-12
Lieu de création[Paris]
AuteurFantin-Latour, Henri
DestinataireScholderer, Otto
Personnes mentionnéesEdwards, Ruth
Dubourg, Charlotte
Dubourg, Jean-Theodore
Dubourg, Hélène
Dubourg, Victoria
Scholderer, Luise Philippine Conradine
Lieux mentionnés
Œuvres mentionnées

[Paris.]

12 août 76

Mon cher ami

Vous me voyez désolé de votre lettre !

Que pourrais-je vous dire pour vous donner du courage et des consolations.Mme Scholderer est très malade et se remet difficilement de la perte de son enfant.

Combien je regrette pour vous l’absence de Madame Edwards, elle vous aurait été bien utile en ce moment. Car je la crois bonne garde-malade et propre à réconforter.

Je regrette bien de ne pouvoir être près de vous en ce moment. Si je croyais être utile à quelque chose, j’irais vous trouver, mais je crois qu’à nous deux nous ne ferions rien d’utile.

Je sais combien dans la maladie il est pénible de ne pouvoir rien faire pour soulager la personne qui souffre. Vous pensez si on compatit à votre inquiétude dans la famille Dubourg.

J’espère que vous me donnerez bientôt des nouvelles et qu’elles seront meilleures.

Adieu mon bon Scholderer. Vite des nouvelles

Fantin